Le samedi 30 août 2025 restera gravé dans la mémoire des habitants de Korhogo .
Ce jour-là, le calme a été brisé par une terrible nouvelle : le corps sans vie de madame Yéo Fatoumata a été retrouvé dans sa maison.
Quand les voisins ont alerté les forces de l’ordre, personne ne s’attendait à une scène aussi dure.
La victime gisait nue sur le sol, le corps portant de nombreuses traces de coups.
Très vite, les enquêteurs ont compris qu’il ne s’agissait pas d’une mort naturelle, mais bien d’un meurtre précédé d’un viol.
La Brigade de Recherche et d’Intervention BRI Korhogo a aussitôt ouvert une enquête.
Les premiers indices ont conduit les policiers jusqu’à Dabou, dans le petit village de Cosrou, où s’était caché le suspect principal : B Y, surnommé « Cocotier », un jeune du quartier bien connu de la victime.
Arrêté par la BRI, il a d’abord nié les faits… avant de tout avouer.
Il a expliqué qu’il avait attendu le départ du mari de Fatoumata pour passer à l’action.
Après avoir tenté d’escalader le mur, il a finalement frappé à la porte comme un visiteur ordinaire.
Fatoumata, ne se doutant de rien, lui a ouvert.
Une fois à l’intérieur, tout a basculé.
L’homme s’est montré agressif.
La dame a pris peur et s’est réfugiée rapidement dans sa chambre.
Mais » Cocotier » a enfoncé la porte, la rejoignant dans sa dernière cachette.
Suppliante, Fatoumata lui a proposé de prendre tout ce qu’il voulait : argent, téléphone, bijoux…
Il a emporté 300 000 F CFA et quelques effets mais n’en est pas resté là.
Il l’a violée, puis, craignant d’être reconnu car elle le connaissait bien, il a décidé de l’éliminer.
Après son crime, il a pris la fuite, pensant pouvoir se cacher loin de Korhogo.
Mais la BRI ne l’a pas laissé respirer longtemps.
01 mois plus tard, il est interpellé à Cosrou et conduit sous bonne escorte à Korhogo pour répondre de ses actes devant les juridictions compétentes.
Un drame qui rappelle, une fois de plus, combien la violence faite aux femmes détruit des vies et des familles.
Fatoumata laisse derrière elle un mari brisé et tout un quartier encore sous le choc.

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