Seydou Ouattara, gestionnaire de Tropic Mango et membre du collège des exportateurs, l’un des trois collèges constituant l’Interprofession de la mangue (avec le collège des agriculteurs et celui des transformateurs) a exprimé à Korhogo, le 15 novembre 2025, sa satisfaction suite à l’élection du président de la structure.
« C’est notre première assemblée générale ordinaire. Nous avons ensuite procédé au toilettage des textes. La filière mangue a parcouru un long chemin. À l’époque, nous voyions des nationaux dans une filière qui était tenue par des expatriés, mais aujourd’hui, en tant que commerçants-exportateurs, nous pouvons discuter d’égal à égal sur le marché européen, sans assistance extérieure. C’est une grande avancée. Nous avons également bataillé pour obtenir l’agrément », a déclaré l’exportateur.
Pour les exportateurs de mangues ivoiriennes sur le marché européen, la lutte sanitaire reste une préoccupation majeure. « La lutte contre les mouches des fruits est pressante. Ces parasites provoquent d’énormes pertes lorsque nos marchandises arrivent en Europe. Un seul fruit détecté contaminé peut entraîner la destruction, à nos frais, d’une cargaison évaluée à 25 millions FCFA. Grâce à l’appui des autorités ivoiriennes et aux produits mis à disposition pour traiter nos vergers, la Côte d’Ivoire parvient à se maintenir. Si nous parvenons à assainir le milieu, nous pourrons exporter davantage en Europe, éviter l’embargo et envisager l’avenir sous l’angle de la transformation », a poursuivi Seydou Ouattara.
À propos du toilettage des textes, il a ajouté : « Nous avons fait appel à des experts, notamment des juristes, pour nous accompagner. Il était donc nécessaire de corriger ce qui n’allait pas et de nous mettre en conformité avec les normes juridiques. La transformation est notre vision pour l’avenir si nous voulons pérenniser cette activité. »
Par Aly Ouattara

Discussion about this post