Un simple post Facebook, et la vie de Mme A.B.S., trésorière d’une association bien connue dans sa commune, a basculé. Dans la publication devenue virale, cette dernière était accusée de détournement de fonds. Une information totalement fausse, mais suffisamment grave pour nuire à sa réputation.
Alertée, Mme A.B.S. a aussitôt saisi la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC), avec le soutien de l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI). Les enquêteurs n’ont pas tardé à retrouver la trace de l’auteur de la publication diffamatoire : un certain T.B.J.
Interpellé, ce dernier a reconnu avoir partagé l’information sans la vérifier, prétextant qu’elle lui venait « d’un ami de confiance ». Mais cette excuse ne l’a pas sauvé.
T.B.J. a été arrêté et présenté devant le parquet. Il devra répondre des faits de diffamation et d’atteinte à l’honneur, conformément à la loi n°2013-451 sur la cybercriminalité et à l’article 367 du Code pénal.
L’affaire relance le débat sur la légèreté avec laquelle certains internautes partagent des informations non vérifiées, souvent au détriment de l’honneur et de la vie d’autrui.
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