Une scène de violence inimaginable s’est déroulée à Zraluo, un petit village situé à une dizaine de kilomètres de Gohitafla, dans le centre-ouest de la Côte d’Ivoire.
Le samedi 16 août 2025, B.T. (nommé ainsi, pour des raisons sécuritaires) un homme âgé d’une soixantaine d’années, a tailladé à mort son propre fils, « Ben Salah », dans une dispute qui a dégénéré en drame.
Selon les témoins, les faits se sont déroulés en deux actes. Dans la matinée, une altercation a éclaté entre le père et le fils, mais personne ne pensait que cela se terminerait de manière si tragique.
Cependant, dans l’après-midi, vers 17 heures, « Ben Salah » est rentré chez lui après une partie sportive et a trouvé son père menaçant de mort son propre petit-fils, un nouveau-né, avec une machette. Dans l’affolement, « Ben Salah » a tenté d’intervenir, mais son père a lancé un coup de machette en direction du bébé. Celui-ci a tendu sa main droite pour s’interposer, mais elle a été tailladée jusqu’à l’os. Tête baissée, « Ben Salah » a ensuite reçu un autre coup au cou.
Ses cris de détresse ont alerté le voisinage qui est intervenu rapidement pour l’évacuer au Centre de Santé Urbain (CSU) de Gohitafla. Malheureusement, « Ben Salah » a succombé à ses blessures en chemin.
La colère et la tristesse ont envahi le village, et les amis ainsi que les connaissances de « Ben Salah » ont passé à tabac B.T., qui a rendu l’âme le lendemain matin, dimanche 17 août 2025, vers 05 heures.
Mais derrière cette tragédie, une question hante les esprits : quelles étaient les véritables raisons de cette dispute familiale qui a dégénéré en meurtre ? Les jours à venir pourraient apporter des réponses, mais pour l’instant, le village de Zraluo est plongé dans la douleur et la consternation.
Cette histoire est un rappel cruel de la violence qui peut détruire des familles et des communautés. Il est urgent que les autorités et les leaders communautaires prennent des mesures pour prévenir de telles tragédies et promouvoir la paix et la réconciliation dans les familles et les communautés.
La vie de « Ben Salah » s’est terminée brutalement, laissant derrière lui un nouveau-né orphelin de père. Qui prendra soin de ce petit être innocent ? La communauté est en deuil, et les questions restent sans réponses.
Une seule chose est certaine : la violence ne résout rien, et il est temps de trouver des solutions pour protéger les familles et les communautés.
ANGE COLOMBE
Correspondant Régional
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