C’est officiel. Le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) a rendu publique, jeudi soir, la liste de ses candidats aux élections législatives prévues pour le 27 décembre 2025.
Sur l’ensemble des 31 régions et districts autonomes, le parti présidentiel aligne à la fois ses poids lourds et une nouvelle génération de visages prometteurs, confirmant sa stratégie d’équilibre entre expérience et renouvellement.
Dans le District autonome d’Abidjan, le RHDP mise sur ses figures les plus en vue.
À Abobo, le ministre d’État Téné Birahima Ouattara, frère cadet du Chef de l’État, conduira la liste aux côtés de Yéo Kolotioloma, Ouattara Brahima et Traoré Maïmouna épouse Touré.
À Attécoubé, le ministre des Sports Danho Paulin Claude portera les couleurs du parti, tandis qu’au Plateau, fief historique du pouvoir, Ouattara Dramane mènera la bataille.
À Yopougon, la plus grande circonscription du pays, le président de l’Assemblée nationale Adama Bictogo sera en lice, épaulé par Adama Diawara, Issifou Coulibaly et Mme Nassalatou Diaby.
À Koumassi, Cissé Ibrahim et Traoré Adjaratou épouse Coulibaly tenteront de conserver la main, alors que le Premier ministre Robert Beugré Mambé figure en tête de liste à Songon.
Dans le District de Yamoussoukro, le ministre du Commerce et de l’Industrie Souleymane Diarrassouba et le gouverneur Augustin Thiam se lancent également dans la course.
Au Bounkani, la ministre du Plan et du Développement Nialé Kaba conduit la liste, tandis que le ministre de la Construction Bruno Nabagné Koné représentera la Bagoué.
L’ancienne ministre Raymonde Goudou Coffie est investie dans le Bélier, et le Premier ministre Achi Patrick Jérôme mènera la liste du RHDP dans le Mé (Adzopé).
À Bondoukou, le ministre des Ressources animales et halieutiques Kobenan Kouassi Adjoumani figure parmi les candidats du parti.
Dans le Haut-Sassandra, Tiboué Tchin Michel, Babaud Darret Mathieu et Karidja Diarra incarnent la vitalité du parti dans le centre-ouest.
Au Cavally, la ministre d’État Anne Désirée Ouloto et Marie-Pierre Sio Ouloto font partie des têtes d’affiche, tandis qu’au Kabadougou, le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale Adama Kamara entre dans la course.
Enfin, le vice-président de la République Tiémoko Meylet Koné est inscrit sur la liste du Hambol.
Aux côtés de ces figures confirmées, le parti présidentiel a fait le choix d’intégrer de nouveaux visages : jeunes cadres, femmes issues de la société civile et responsables locaux nouvellement promus dans les structures régionales du RHDP.
Dans le District d’Abidjan, figurent notamment :
Yao épouse Béugré Gnamien (Abobo) : nouvelle figure féminine issue du réseau des femmes RHDP ;
Traoré Maïmouna épouse Touré (Abobo) : militante active des organisations de jeunesse du parti ;
Kouassi Colette (Cocody) : personnalité émergente du réseau féminin du parti ;
Mme Nassalatou Diaby et Mme Moya Gromagnon Sabine (Yopougon) : nouvelles têtes choisies pour leur proximité avec les bases militantes ;
Yao N’Guessan Alfred (Grands Ponts – Dabou) : ancien cadre du secteur privé, nouvellement engagé en politique.
Dans la Marahoué, Zamblé Naya Naomi Jarvis et Djo Bi Mizan Honoré Des Amis incarnent le renouvellement du leadership local.
Au Lôh-Djiboua (Divo), Nadine Lélanie Gnéba et Koko Patricia Sylvie (épse Yao) représentent la jeunesse féminine et le monde de l’éducation.
Dans le Haut-Sassandra (Daloa), Tra Zéré Olibé Célestine et Védéa Blikan Élisabeth épouse Téhé, issues de la société civile et de la fonction publique, signent leur entrée en politique.
Dans le Bélier, Yao Simplice Konan brigue un premier mandat.
Dans le Mé (Adzopé), Adepo Yapo François, ex-acteur du secteur associatif, fait figure de nouveau venu.
Au Nawa (Soubré), Zekré Zadi Christ Yvan et N’dri Kouassi Adjoua Clarisse se lancent pour la première fois dans la compétition législative.
Dans le Gôh (Gagnoa), Kouassi Dja Flore porte la voix des structures féminines locales, tandis que dans le Moronou, Assougba Jacob Amoin et Fêté Ané Benjamin représentent la relève issue des récentes restructurations régionales.
Dans le Hambol, Koné Catherine s’impose comme figure de l’autonomisation des femmes, et dans le Folon (Minignan), Sidibé Noumory fait ses premiers pas sur la scène nationale.
Le Gbêkê (Bouaké) met en avant Yves Toto et Allali Euloge Justice, deux jeunes responsables considérés comme les relais de la relève politique du parti.
Enfin, dans l’Indénié-Djuablin (Abengourou), Abdoulaye Nango, issu du secteur privé, et dans le Béré, Fofana Salimata épouse Méïté, active dans la coordination régionale, complètent cette liste symbolique du renouvellement.
David Kouassi
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