À moins de deux mois des élections législatives prévues le 27 décembre 2025, la Commission Électorale Indépendante (CEI) a officiellement lancé le processus électoral lors d’une rencontre d’information avec les partis politiques, groupements et potentiels candidats à l’Espace Latrille Events d’Abidjan.
Devant une salle comble, le président de la CEI, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, a salué la participation « massive et qualitative » des acteurs politiques, qu’il a interprétée comme un signe de confiance dans le processus démocratique.
« Votre présence traduit l’importance que vous accordez aux futures échéances électorales », a-t-il déclaré.
*Une feuille de route électorale bien balisée*
Le président de la CEI a présenté le chronogramme détaillé du scrutin : dépôt des candidatures du 31 octobre au 12 novembre 2025, campagne du 19 au 26 décembre, et vote le 27 décembre 2025.
Les résultats seront proclamés avant le 30 décembre, et la liste définitive des élus publiée au plus tard le 16 janvier 2026.
M. Coulibaly-Kuibiert a également rappelé la neutralité des membres de la CEI, souvent accusés de partialité :
« Ce ne sont pas des représentants de partis, mais des personnalités désignées. Ce qui compte, c’est la confiance du peuple. »
La CEI a par ailleurs réaffirmé sa volonté de garantir un scrutin transparent, inclusif et crédible, dans un climat de paix et de confiance.
*La voix du terrain : Me Kouakou se veut rassembleur*
Présent à cette rencontre, Me Maxime Kouakou, fils d’Ahounzè dans la sous-préfecture de Bodokro, a salué la clarté du président de la CEI.
« Le président nous a rafraîchi la mémoire sur plusieurs points. Il a répondu à nos préoccupations, même si certaines, comme le découpage électoral, relèvent du gouvernement », a-t-il confié à Côte d’Ivoire Infos.
Avocat et homme de terrain, Me Kouakou incarne une nouvelle génération de leaders locaux. Depuis 2022, il sillonne les villages de Bodokro pour écouter, comprendre et proposer.
« J’attends la réponse du gouvernement sur nos requêtes, notamment la création d’un second siège pour notre sous-préfecture », précise-t-il.

Le 19 juillet dernier, le village d’Ahounzè lui avait rendu hommage pour son dévouement et son attachement à sa terre natale. Aujourd’hui encore, Me Kouakou se dit déterminé à poursuivre cette œuvre collective.
« Nous devons continuer à croire et à travailler pour que notre région avance. Un Bodokro nouveau est possible si nous restons unis. »
Entre confiance et mobilisation, le message du juriste-candidat résonne déjà comme une promesse d’avenir pour sa circonscription.
Josué Koffi

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