Sous le sceau de la fraternité et de la cohésion sociale, Sa Majesté Nanan Kyeremaa Abrafi Koto, Reine Mère des communautés de la CEDEAO et d’Afrique, a donné, le vendredi 5 septembre 2025, le coup d’envoi de la 5e édition de la Coupe d’Afrique des Nations d’Anoumabo (CAN Anoumabo). Ce tournoi marque l’ouverture des festivités sportives du Festival National de l’Afrique (FENA).
Le terrain Aby Raoul de Marcory Anoumabo s’est transformé, l’espace d’un après-midi, en un véritable carrefour panafricain. Jeunes, femmes, enfants et doyens se sont rassemblés en nombre pour partager un moment de communion, autour des valeurs du sport et de la fraternité.
« Le sport est un message. Mais un message de paix, de fraternité et de collaboration », a déclaré Farath Assane, Ambassadeur de la paix en Côte d’Ivoire, lors de la cérémonie d’ouverture.
La Coupe de la Reine Mère, comme l’ont surnommée les habitants d’Anoumabo, se tient sur trois jours, du 5 au 7 septembre, avec des confrontations entre plusieurs sélections africaines : Côte d’Ivoire, Mali, Burkina Faso, Nigeria, Togo, Ghana, Bénin et Algérie.
Le coup d’envoi a retenti à 15h30, dans une ambiance rythmée par les danses traditionnelles et les chants populaires.
La première rencontre, qui a opposé le Burkina Faso au Nigeria, a tenu toutes ses promesses et s’est achevée par une victoire des Étalons aux tirs au but (3-2).
Au-delà du spectacle sportif, cette 5e édition s’inscrit dans une dynamique citoyenne.
Placée sous le thème : « Héritage culturel et engagement citoyen pour des élections pacifiques », elle se veut un appel à la paix, à la fraternité et à l’unité, en prélude aux échéances électorales à venir.
« Jouons avec une âme ouverte, en respectant les règles du jeu. Car au final, il n’y a ni vainqueur ni vaincu, mais un peuple africain qui gagne en fraternité », a insisté Sa Majesté Nanan Abrafi Koto, saluant la mobilisation des communautés.
Le FENA, qui se déroule en deux volets, associe le sport et la culture. Après les compétitions d’Anoumabo, place sera faite aux 12 et 13 septembre 2025, au Palais de la Culture de Treichville, à des journées culturelles de clôture.
Ce rendez-vous entend valoriser les racines africaines, renforcer l’identité collective et offrir aux jeunes générations un espace de réappropriation de leur histoire.
« C’est vrai que le sport est un jeu, mais le plus important, c’est de collaborer. Au bout du compte, nous sortons tous gagnants », a conclu l’Ambassadeur de la paix, en invitant la jeunesse à faire du sport un levier de développement et un instrument de paix durable.
Josué Koffi
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