À Yopougon, le samedi 16 août 2025, l’ancien président Laurent Gbagbo a tenté, une fois de plus, de se donner une importance politique qu’il n’a plus.
Devant une poignée de militants chauffés à blanc, le fondateur du PPA-CI s’est lancé dans un discours contre le président Alassane Ouattara, dénonçant un supposé « quatrième mandat ».
« Il ne fera pas de quatrième mandat », a lancé Gbagbo, oubliant que la Constitution, qu’il cite à tort et à travers, a été validée par les institutions compétentes. Mieux, il passe sous silence que c’est ce même Conseil constitutionnel qui avait rejeté sa propre candidature en raison de sa condamnation.
Pendant que le président Ouattara met son expérience et sa vision au service de la Côte d’Ivoire pour relever les défis sécuritaires, économiques et sociaux, Gbagbo s’accroche au passé et ressasse ses rancunes. Celui qui a plongé le pays dans la crise sanglante de 2010-2011 se présente aujourd’hui en donneur de leçons, alors qu’il demeure inéligible.
Avec un discours populiste, l’ex-chef d’État, âgé de 80 ans, tente de faire croire qu’il défend la Constitution, mais ses contradictions sautent aux yeux. Lui qui avait refusé de céder le pouvoir après sa défaite en 2010 ose aujourd’hui parler de limitation des mandats.
Alassane Ouattara, 83 ans, a confirmé sa candidature le 29 juillet dernier. Dans son adresse, il a rappelé que le pays traverse une période délicate et qu’il faut de l’expérience et du sérieux pour consolider la paix, maintenir la croissance et protéger les acquis.
Face à cela, Laurent Gbagbo n’apporte aucune solution, aucune perspective, rien d’autre que des attaques personnelles et des menaces voilées.
Le peuple ivoirien n’est pas dupe. En octobre prochain, il fera le choix de la paix, du progrès et de la stabilité. Et ce choix porte un nom : Alassane Ouattara.
Discussion about this post