Le rideau est tombé le samedi 13 septembre sur la 5ᵉ édition du Festival national de l’Afrique (FENA), au Palais de la culture de Treichville.
Devant un public composé d’artistes, de personnalités politiques, de responsables culturels et de simples citoyens, le Premier ministre Robert Beugré Mambé a livré un message fort : « Aucun Ivoirien n’est au-dessus de la Côte d’Ivoire ».
Reprenant les paroles du président Alassane Ouattara, il a invité chaque citoyen à devenir « chercheur, faiseur et gardien de la paix ».
Placée sous le thème: « Héritage culturel et engagement citoyen pour des élections pacifiques », cette édition a rappelé combien la culture demeure un socle de cohésion sociale. Dans une ambiance festive mais empreinte de réflexion, le chef du gouvernement a insisté sur la nécessité de replacer les traditions au cœur de la vie citoyenne, à l’heure où le pays se prépare à de nouvelles échéances électorales.
« Nous devons tout faire pour préserver la paix dans ce pays. La culture est un chemin sûr pour y parvenir », a martelé Robert Beugré Mambé, sous les applaudissements nourris d’un public acquis à sa cause.
Initiatrice du festival, Sa Majesté Nana Kyeremaa Abrafi Koto, reine mère des communautés de la CEDEAO et d’Afrique, a, par la voix de son porte-parole Pascal Yelkouni, appelé les Ivoiriens à demeurer fidèles à l’héritage de résilience et d’unité légué par les pères fondateurs.
Elle a particulièrement exhorté la jeunesse à jouer pleinement son rôle dans la construction d’un avenir pacifique. « Les élections qui s’annoncent engagent l’avenir de notre Nation. J’ai espoir, parce que je crois profondément en la maturité de notre peuple et en sa capacité de faire de ce rendez-vous un témoignage de dignité et de dialogue », a-t-elle déclaré.
Au-delà des discours officiels, le FENA 2025 a offert un cadre de partage des cultures africaines à travers des expositions, des spectacles et des ateliers. Ces moments ont permis de revisiter l’histoire, mais aussi de renforcer l’identité collective des peuples.
Pour de nombreux participants, cette édition a été l’occasion de réaffirmer que la culture est bien plus qu’un divertissement : elle constitue un pilier de la citoyenneté, du dialogue et de la paix.
La clôture du FENA 2025 n’a donc pas marqué la fin d’un simple événement culturel, mais l’ouverture d’une nouvelle perspective : celle d’une Côte d’Ivoire unie, pacifique et résolument ancrée dans ses valeurs traditionnelles. Comme l’a rappelé le Premier ministre, « chacun de nous doit se mettre en mission pour que la paix demeure la véritable victoire de notre Nation ».
Josué Koffi
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