Une collaboration se profile pour le vivre-ensemble, la paix et l’éducation en Afrique
Le vendredi 18 avril 2025, dans la quiétude de la Cité Jacques Prévert à la Riviera 3, un événement empreint de reconnaissance et de solennité s’est tenu à la Cour Royale de Sa Majesté Nana Kyeremaa Abrafi Koto, Reine mère des Communautés de la CEDEAO et des Peuples d’Afrique.
Le Représentant Adjoint de l’UNESCO en Côte d’Ivoire, accompagné d’une délégation de responsables de départements, a tenu à exprimer de vive voix son admiration pour le travail colossal accompli par la Reine mère au sein des communautés africaines en Côte d’Ivoire.
« Votre Majesté, votre engagement profond en faveur de la culture, de la paix et de la cohésion sociale n’est pas passé inaperçu. L’UNESCO vous rend hommage aujourd’hui, car vous incarnez l’esprit même de nos missions en Afrique », a déclaré le Représentant Adjoint.
Reconnue comme une figure emblématique de l’action communautaire et sociale, Nana Abrafi Koto œuvre depuis de nombreuses années à la valorisation des traditions africaines, à l’éducation des jeunes filles et à la cohésion sociale. Sa voix résonne à travers plusieurs événements de portée nationale, à l’image du Festival National de l’Afrique (FENA) ou encore des tournées de sensibilisation prévues dans les villes de Yamoussoukro, Daoukro, Bondoukou, Abidjan et Bonoua, pour des élections présidentielles apaisées en octobre 2025, l’Assistance aux orphelinats et aux orphelins; Le soutien moral et matériel aux veuves ; L’aide à la réinsertion des enfants de la rue ; L’accompagnement des jeunes en situation de délinquance ; Le financement des enfants déscolarisés ; Le soutien à l’autonomisation des femmes par la formation professionnelle.
Ces actions s’inscrivent dans une logique de solidarité durable et de renforcement du tissu social ivoirien et ouest-africain.
« Il ne peut y avoir de développement sans paix, et il ne peut y avoir de paix sans culture et compréhension mutuelle. C’est le sens de toutes nos actions », a confié Sa Majesté Nana Abrafi Koto lors de la rencontre.
Malgré son engagement de cœur, Sa Majesté a souligné les limites de l’action individuelle sans appui structuré. Elle a exprimé son souhait de bénéficier d’un accompagnement étatique et institutionnel pour amplifier l’impact de ses projets.
« Si nous voulons aller plus loin, atteindre plus de communautés, il nous faut des partenaires forts, à l’image de l’UNESCO, mais aussi de notre propre État et de plusieurs institutions de la République.
« L’Afrique ne se développera que si ses traditions, ses femmes et ses jeunes sont accompagnés », a-t-elle martelé.
L’entretien s’est achevé sur une note d’optimisme et de projection vers l’avenir. L’UNESCO, par la voix de son Représentant Adjoint, s’est dit prêt à envisager des collaborations concrètes avec la Reine mère, notamment dans les domaines de l’éducation et de la culture, au profit de la jeunesse.
« La Côte d’Ivoire, et plus largement l’Afrique, ont besoin de leaders inspirants comme vous, Votre Majesté. Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir fondé sur la paix, la transmission des valeurs et l’émancipation des jeunes », a-t-il affirmé.
L’atmosphère de la rencontre fut empreinte de chaleur, de respect mutuel et d’enthousiasme pour les perspectives à venir. Les échanges, qualifiés de « très enrichissants » par les deux parties, ouvrent la voie à une coopération qui pourrait marquer un tournant dans les actions culturelles et sociales menées en Côte d’Ivoire.
Par cette reconnaissance, Sa Majesté Nana Abrafi Koto confirme sa place comme un maillon essentiel du développement inclusif en Afrique de l’Ouest, alliant tradition, solidarité et modernité.
Josué Koffi
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