Au milieu des années 1980 lorsque les gangs inspirés de ceux existant aux États-Unis ont commencé à naître à Abidjan notamment Cocody et Marcory, le Président Houphouët-Boigny a été très réactif en proposant à leurs membres de travailler dans notamment la surveillance et la protection des bâtiments et événements publics. John Pololo, le plus prestigieux des bandits de l’époque fut solliciter pour convaincre « ses petits » en bon » Vieux Père « . Il n’a eu aucun mal à le faire et les gens sont facilement rentrés dans les rangs.
La rumeur parlait ainsi de « VS » VAGABONDS SALARIÉS et cela attirait de nombreux délinquants. Daloa a été vidé de ses bandits qui ont tous fait le voyage sur Abidjan pour avoir un travail honorable, au point que la ville s’ennuyait de ses démons. Ces derniers ne manquaient cependant pas de revenir le temps de leurs congés présenter les beaux vêtements et chaussures chers qu’ils avaient pu avoir honnêtement et susciter de nouvelles vocations.
Les jeunes gens ayant désormais une occupation et un salaire pour simplement dépenser leur formidables forces et énergies du bon côté du mur n’avaient plus de raisons objectives de traîner dans des gangs et agressés de pauvres et honnêtes citoyens.
Cela a d’ailleurs inspiré des opérateurs économiques qui ont commencé à développer les sociétés de gardiennage. L’une des premières et prestigieuses était LAVEGARDE .
Le pays a ainsi vécu dans la méconnaissance du phénomène des gangs jusqu’à l’émergence des MICROBES commandes de la longue crise politico-militaire entre 1994 et 2011.
Source: Professeur Moritié Camara
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