Ah ! le PDCI-RDA, ce grand pourvoyeur de postes à haut risque, semble-t-il ! Tel un ogre insatiable, il dévore ses secrétaires généraux avec une appétit féroce, laissant derrière lui un cimetière de têtes auréolées d’espoir brisé.
Laurent Dona Fologo, tel un agneau conduit à l’autel du sacrifice, fut plébiscité avant d’être offert en pâture à l’appétit vorace de l’organisation. Sa chute fut aussi rapide que brutale, laissant les observateurs perplexes quant à la durée de vie moyenne d’un secrétaire général au sein du parti.
Puis vint Alphonse Djédjé Mady, auréolé d’une confiance aussi solide que du sable mouillé. Son ascension fulgurante fut suivie d’une descente tout aussi vertigineuse vers les abîmes de l’oubli, réduisant son influence à quasiment néant, comme si le PDCI avait décidé qu’un secrétaire général était plus utile en tant que fantôme qu’en chair et en os.
Et voici Maurice Kakou Guikahué, élevé sur un piédestal dont la chute, tel un coup du sort, lui a presque brisé les reins. On ne peut s’empêcher de se demander s’il s’agit là d’une malédiction inhérente à la fonction, ou simplement d’une série de coïncidences malheureuses.
Ainsi va la vie au sein du PDCI-RDA, où le poste de secrétaire général semble être un rôle équivalent à celui d’une pièce sur un échiquier, sacrifiée sans remords pour assouvir les desseins de l’organisation. À qui le tour ? Peut-être un jour verrons-nous un secrétaire général sortir indemne de ce jeu de chaises musicales, mais pour l’instant, l’ogre semble toujours avoir le dernier mot. »
Yacouba DOUMBIA
Journaliste / Observateur averti
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